S’adapter à un ordre nouveau, c’est fondre le passé dans le présent, garder son identité en se renouvelant. Si le passé nous définit tel que l’on est, il n’est pas capable de révéler ce que l’on deviendra, mais il saura toujours tout expliquer tandis que le futur saura nous juger. Ainsi sont dans l’erreur et le mensonge ceux qui renient leur passé comme ceux qui le portent en exergue.
Prenons le calendrier Maya. Il se termine bientôt après avoir couvert, avec une très impressionnante justesse, les dates principales depuis la création de l’Univers jusqu’à nos jours. Il faut rendre hommage à la qualité scientifique des anciens Maya. Toutefois, la fin proche de cet outil ne doit pas nous laisser aller à la panique. Le calendrier a atteint son objectif qui était la transmission de notre Histoire, de l’histoire des fruits de la terre dont nous sommes la partie consciente, de l’évolution de la Vie sur terre, un joyau de l’Univers. La science moderne aboutit aux mêmes résultats en coïncidence du décodage du principal message du calendrier Maya, l’accélération du temps dont notre époque serait l’aboutissement. Il faut se réjouir de ce résultat d’apparence si évident et se demander comment bénéficier de toutes ces influences du passé, de la clairvoyance des Maya pour aller plus loin.
La seule chose essentielle c’est que la Vie perdure et si possible qu’elle s’améliore, sachant que cela ne signifie pas forcément croissance et progrès, mais plutôt conscience connaissante et consciente compatissante.
15 mars 2010
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