Voyage à Hong Kong, opportunité ratée, mission qui se termine sur fond de crise financière… Mon état d’esprit frôle le pessimisme. L’écriture se fait rare. Je suis renfermé dans la déception de n’avoir pas transformé ces huit dernières années de labeur en un nouveau départ en Asie. L’avenir se retrouve à nouveau rempli d’une multitude de possibles. Angoisse.
Hier, j’ai allumé une bougie dans l’Église de la Trinité sans exprimer ni souhait ni prière, tout juste merci pour cette riche décade au niveau professionnel.
Suis-je prêt à commencer ma reconversion ? Est-ce trop tôt ou trop tard ? Je suis arrivé. Toutes les conditions semblent être réunies. J’ai toutefois l’impression de ne pas choisir mon destin comme d’habitude. Mais n’est-ce pas parce qu’il n’y a qu’une seule bonne solution et une multitude d’autres erronés ? Un seul choix, le meilleur.
Cependant, ma vie d’informaticien ne me semble pas être terminée et je n’aime pas abandonner lorsque la nécessité ne se fait pas sentir. Le doute m’assaille entre envisager le grand saut à un moment où j’en ai la possibilité et retenir encore mon élan pour asseoir encore mes fondations qu’elles soient financières ou littéraires. Dois-je encore mener cette double vie sensée me faire gagner sur les deux tableaux. Je sais que, lorsque le grand départ sera entrepris, toutes ses fondations ne seront jamais suffisantes pour m’éviter les doutes et les difficultés avant que la machine roule toute seule. Et, je sais aussi que cette phase sera la période la plus exaltante de ma vie. Et, je sais enfin que si je tarde trop je vais retrouver les mêmes regrets qu’avec les enfants : avoir trop tardé et perte d’énergie.
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